Du bon usage des médicaments
Chaque année, plus de 10 000 décès et 130 000 hospitalisations sont la conséquence d’un mauvais usage du médicament. Or, dans 45 à 70 % des cas ces accidents seraient évitables.
En cause, polymédication, prescriptions inappropriées, interactions médicamenteuses et effets indésirables. Les premières victimes en sont les personnes âgées qui souffrent souvent de plusieurs maladies chroniques et prennent donc chaque jour plusieurs médicaments. Avec l’âge par ailleurs, des modifications physiologiques d’organes comme le f
oie et les reins peuvent perturber l’élimination des médicaments, tandis que la diminution des capacités cognitives rend plus difficile le suivi de traitements complexes.
Les signes d’alerte sont très banals : fatigue excessive, diminution de l’appétit, perte de poids, vertiges, malaise, troubles de l’équilibre, chute, pertes de mémoire, troubles digestifs ou urinaires, palpitations, troubles de la vision… « Ces signes doivent conduire les patients à en parler à leur pharmacien ou leur médecin traitant, rappelle le Collectif du bon usage des médicaments.